samedi 6 octobre 2012

Des différents agendas européens et de l'utilité de désigner les coupables



L'Allemagne, derrière ou en dépit d'une démagogie antieuropéenne croissante au sein de son opinion publique, tisse la toile de sa conception de sortie de crise. Après un coup de massue moral imposant un défaut grec organisé et une hyper-rigueur d'urgence contrôlée par l'administration européenne, l'Allemagne entend s'attaquer aux faiblesses politiques de l'Europe pour donner à l'Europe plus de légitimité démocratique, et donc en cela mieux répondre aux questions embarrassantes du Tribunal de Karlsruhe.